L'agglomération de Valence choisit Drupal

Gérard Depardieu et Patrick Dewaere dans "les valseuses" tourné en partie à Valence

Sous la casquette de W3line, j’ai fait office de chef de
projet fonctionnel pour le nouveau site de l’agglomération Valence Sud
Rhône-Alpes
mis en ligne cette semaine.. C’est ma première échappée de
la « bibliotique » depuis mes débuts d’informaticien, il y a plus de 25
ans. Bien qu’il ne concerne ni les bibliothèques, ni les centres de
documentation, Valenceagglo.com m’a permis de valider plusieurs axes de
recherche concernant l’utilisation de Drupal qui me seront utiles dans
d’autres projets, au premier chef Droopy

Les taxonomies, appellation de la génération internet pour un thesaurus hiérarchisé, sont à la base de l’architecture du site. Chaque contenu est associé à une ou plusieurs rubriques qui sont en fait des termes d’un vocabulaire organisé de manière arborescente. L’affichage d’une page de rubrique se résume à la sélection des contenus qui lui sont associés. La création d’un nouveau terme ou la modification de l’arborescence suffit pour réorganiser tout le plan du site.
Les contenus publiés sont variés. Certains types sont classiques : articles, agenda, actualités, dossiers. D’autres permettent d’intégrer des informations en provenance du système d’information de l’agglomération : communes, services, sites touristiques, médiathèques, etc.. Enfin, le système d’information géographique fournit d’autres informations comme les conteneurs pour le tri sélectif (points d’apports volontaires), les déchetteries, stations d’épuration et parc d’activités. Les données localisées peuvent être visualisées sur une carte Google en fonction de leur type.
Le moteur de recherche Solr assure l’indexation du contenu, données publiées et documents liés. Les taxonomies et les types  génèrent automatiquement des facettes.
Je ne peux pas détailler toutes les autres fonctionnalités - bloc-notes (panier), formulaires, recommander à un ami, carrousel, etc.  D’autres seront ajoutées dans les phases suivantes : mini sondage, enquêtes en ligne, newsletters, version pour mobile, multimédia, etc.
Cette expérience a conforté ma conviction que l’avenir des portails des bibliothèques passe par l’utilisation de systèmes de gestion de contenus standards dans lesquels le catalogue n’est qu’un nouveau type de contenu. Cette banalisation de l’information bibliographique ouvre les portes de nouvelles fonctionnalités en toute liberté vis à vis des fournisseurs et en phase avec l’internet d’aujourd’hui.