A quand une vraie synchronisation ?

Etat de l'art aujourd'hui.

Les SIGB maîtrisent la plupart des technologies nécessaires à l'automatisation de la constitution du catalogue.

Mais, la règle reste le catalogage manuel, l'utilisation des catalogues extérieurs est vue comme un outil complémentaire.

Pour arriver à une synchronisation, il faut inverser la logique :

Le SIGB ne sert pas à cataloguer mais à constituer un catalogue, le catalogage manuel n'est qu'une solution de dernier recours. On pourrait imaginer un SIGB sans modiule de catalogage.

Automatiser la récupération ou synchroniser son catalogue ?

Ce que l'on sait faire aujourd'hui, c'est recopier automatiquement les notices de la BNF dans son catalogue.

Quel SIGB est capable d'exploiter complétement la richesse des notices de la BNF ?

Les formats de catalogage (Machine automatically readable code) sont conçus, en partie, en fonction des outils informatiques qui vont les utiliser : maîtriser les 2 bouts de la chaîne (format et logiciel) est un atout primordial.

Vampiriser le catalogue et les logiciels de la BNF ?

La tendance aujourd'hui est l'informatique dans les nuages : utilisation locale de ressources matériels et logiciels externes.

Synchroniser son catalogue avec la BNF, c'est utiliser un contenu externe : pourquoi ne pas utiliser également les outils logiciels qui vont avec.

Le catalogue ne serait plus qu'une collection de pointeurs vers des notices de la BNF, complétée par des données locales.

Le moteur de recherche du SIGB devient un metamoteur permettant de combiner des recherches bibliographiques déléguées au moteur de la BNF et des recherches sur les données locales.

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