Technologies de l'Information et de la Communication appliquées aux bibliothèques
Etudes et conseil, Formation, Travaux à Façons
Site de Jacques Kergomard, biblioticien autoproclamé
Le principe de Droopac est d'intégrer l'information bibliographique dans le CMS Drupal pour lui faire bénéficier des mêmes fonctionnalités que les autres types de contenus publiés sur le portail. Droopempr reprend ce modèle pour les personnes : qu’ils aient ou non un abonnement à une médiathèque, les internautes sont intégralement gérés par Drupal et le webmestre dispose ainsi de tout le savoir faire du CMS en termes de gestion des utilisateurs. Une personne identifiée sur le portail peut associer une ou plusieurs cartes lecteurs à son compte pour consulter en temps réel ses prêts, les prolonger, suivre l’état de ses réservations ou réserver des documents. Droopempr permet également d’obtenir en temps réel la disponiblité d’un document suite à une recherche. Pour mettre en œuvre l’ensemble de ces services, il suffit d’associer aux bibliothèques définies sur le site un protocole de communication pour l’interface avec le système de gestion.
J’ai déjà eu à le regretter pour la mise en place d’une carte d’emprunteur réseau avec des SIGB hétérogènes : il n’existe pas d’entente nationale sur un protocole de communication pour interfacer les portails et les systèmes de gestion. En conséquence, Droopempr permet de travailler avec plusieurs protocoles :
La gestion des utilisateurs par Drupal permet de bénéficier de tout son savoir-faire en termes de gestion des utilisateurs :
-Droits d'accès : en fonction des rôles associés aux utilisateurs : usager, professionnel, administrateur, etc.
-Gestion de communauté : Tags, commentaires, réseaux sociaux, définition de workflow pour les contributions, partage de contenus et travail collaboratif.
-OAuth : ce module permet aux internautes d’associer leur compte utilisateur aux réseaux sociaux - Facebook, Tweeter, Google, ou autre respectant ce protocole.
Sur le modèle de ce qui se fait pour les réseaux sociaux, les utilisateurs peuvent se créer un compte sur le portail à partir d’une carte de la bibliothèque. Droopempr vérifie alors la validité de la carte et du mot de passe auprès du SIGB avant de créer le nouveau compte et d’y associer l'abonnement correspondant.
Une autre possibilité est de se créer un compte sur le portail et d’y associer, dans un deuxième temps, un ou plusieurs abonnements dans les médiathèques du réseau en fournissant le(s) numéros d’emprunteurs et le(s) mot(s) de passe correspondant(s).
Lier plusieurs inscriptions permet de gérer sur un même compte les inscriptions d’une famille ou de réunir en un même lieu des abonnements dans plusieurs bibliothèques dans le cas d’un portail de réseau ou pour un catalogue collectif.
En fonction des services disponibles sur le SIGB de la bibliothèque d’inscription, les utilisateurs peuvent ensuite consulter leur compte avec la liste des prêts et des réservations, effectuer des prolongations, réserver des documents ou supprimer une réservation existante.
Toutes les opérations s’effectuent un temps réel par le SIGB, le portail ne fait que solliciter ses services WEB en fournissant les informations nécessaires pour l’identification de l’usager. Ce sont donc les règles de gestion de la bibliothèque qui s’appliquent.
En ce qui concerne la liste des documents en prêt, il n'est pas envisageable de les afficher tous pour les gros emprunteurs ou les relais d'une bibliothèque départementale. Le module complémentaire BDP permet de paginer la liste, d'effectuer des tris sur les colonnes ou des recherches sur n'importe quel champ de la notice bibliographique -titre, auteurs, éditeur, ou année- de l'exemplaire en prêt -cote, numéro d'exemplaire - ou sur les conditions de l'emprunt - date de dépot ou de retour.
Le module Droopac permet d'intégrer les exemplaires dans les contenus bibliographiques, par exemple à partir du champ 995. Si aucun service de disponibilité n'est défini pour une localisation, c'est ce champ qui est affiché. Si le service est paramétré, Droopempr interroge le SIGB et affiche les informations qui lui sont retournées. Selon les protocoles, l'information est affichée telle qu'elle est fournie ou retraitée dans le cas d'un format structuré.